Crédit Immobilier : faut-il acheter en 2019 ?

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L’année 2019 est prévue comme une période moins intéressante pour l’achat d’un bien immobilier. Plusieurs indicateurs tendent à confirmer cette estimation. Cela concerne la montée des prix des logements, l’arrêt des aides à l’accession à la propriété et le moral des ménages qui tire vers le bas.

Le cas des primo-accédants en 2019

A l’heure actuelle, les primo accédants culminent à un taux de 56 %. Ce taux peut descendre à 40 % en 2019. De plus, la demande risque de se raréfier davantage. En effet, les primo-accédants constituent l’essentiel des propriétaires du marché immobilier.

En effet, la courbe relative au volume des crédits et la courbe des primo-accédants se suivent. Néanmoins, si les primo-accédants accusent un net recul en 2019, cela peut engendrer un retournement inquiétant du marché immobilier.

Une augmentation probable des prix de l’immobilier

La stagnation de la demande de logements destinés à l’achat est liée à la hausse du prix du mètre carré. Pour cette année 2018, les prix ont enregistré une hausse importante de 3,7 %. Tous les types d’habitations sont concernés, à savoir les maisons particulières ainsi que les appartements.

Néanmoins, les propositions demeurent diversifiées. La hausse est d’environ 3, 4 % pour un appartement contre une moyenne de 2, 6 % pour une maison. Dans les faits, les clients aux revenus modestes choisissent des foyers en zone rurale ou dans les petites localités provinciales.

Ainsi, les villes dynamiques disposent d’un parc immobilier accusant une hausse vertigineuse des prix. On peut citer essentiellement Bordeaux, Lyon ou Rennes. En outre, les raccordements à la capitale française via la LGV ou ligne à grande vitesse risquent d’intensifier le tarif élevé des villes dynamiques.

La hausse estimée des taux d’intérêt

Une hausse prévue de 0,5 % des taux de crédit immobilier se profile d’ici la fin de l’année 2019. Pour rappel, la Fed américaine a revu à la hausse ses taux directeurs. Pour sa part, la BCE va stopper sa politique de Quantitative Easing.

En fait, cette politique a trait au refinancement des banques à frais réduit pour proposer des taux d’intérêt à des taux très bas. Ainsi, la BCE va sûrement proposer des taux directeurs en hausse, à compter du second semestre 2019.

Sur le terrain, un emprunt va procurer un taux de 2 % sur 25 ans et 1,75 % sur 20 ans.

Les indicateurs à retenir en 2019

Il faudra également bien cerner le facteur analyse de marché en termes de localisation du bien pour les primo-accédants et les investisseurs. Ainsi, la localisation va gagner en importance. Il faut focaliser davantage son attention sur la notion d’attractivité de la zone où est établi le bien immobilier. Cela concerne notamment l’emploi, les services et le transport.

Enfin, il faut également surveiller le coût inhérent aux droits de mutation qui demeurent élevés. De plus, il faut aussi analyser scrupuleusement l’impôt sur les plus-values et la fiscalité locale.

Certes, la taxe d’habitation va disparaître. Toutefois, il n’est pas impossible que la taxe foncière connaisse une appréciation. Dans ce cas, les propriétaires vont assister à hausse globale de la valeur d’acquisition de leur bien immobilier.