PTZ Plus depuis 2013

PTZ 2013

Des plafonds revus à la baisse en 2013 pour le PTZ Plus

Les plafonds de ressources pour la délivrance d’un PTZ sont revus à la baisse. Depuis le 1er janvier 2013, en zone A les ressources d’une personne ne doivent pas dépasser 36.000€ et 18.500€ en zone C. Pour un couple d’emprunteurs, les plafonds sont de 50.400€ en zone A contre 25.900€ en zone C. Ainsi, un candidat pourra bénéficier du PTZ en 2013 si ses revenus annuels sont compris entre 18.500€ (exemple d’un célibataire en zone C) et 115.200€ (pour une famille nombreuse en zone A).

Différé de remboursement de 100% possible avec le PTZ Plus

Depuis le 1er janvier 2013, les emprunteurs bénéficiant d’un PTZ Plus, appartenant aux deux premières tranches de remboursement (revenus inférieurs à 23.000€ en zone A et 25.500€ en zone A), pourront profiter d’un différé de remboursement de 100%. Ainsi, ce différé pourra aller jusqu’à 14 ans pour la première tranche et 5 ans pour la deuxième. Pendant cette période, l’emprunteur n’aura pas à rembourser les mensualités de son PTZ et pourra consacrer l’intégralité de ses mensualités au remboursement de son emprunt immobilier.

Dorénavant, le PTZ Plus ne pourra financer au maximum que 33% du coût de votre investissement immobilier en zone A alors que ce montant pouvait atteindre 38% en 2012. En zone B1, la part finançable de votre projet par le PTZ Plus sera de 26%, de 29% en zone B2 et de 18% en zone C.

Un PTZ Plus pour financer une résidence principale dans le neuf

Avec toutes ces modifications et l’abaissement des différents plafonds, seulement 55.000 foyers français devraient pouvoir bénéficier de ce prêt subventionné.

Autre modification majeure, le Prêt à Taux Zéro Plus ne pourra être délivré que pour l’acquisition d’une résidence principale dans du neuf répondant aux normes BBC ou pour un logement nécessitant de très importants travaux de rénovation.

Les banques acceptaient autrefois d’intégrer le PTZ dans l’apport personnel des emprunteurs. Avec moins de PTZ Plus délivrés, c’est la capacité d’emprunt des ménages qui se dégrade et il est de plus en plus fréquent de voir des banques exiger jusqu’à 30% d’apport personnel pour l’acquisition d’un logement… Il est donc, hélas, de plus en plus difficile d’acheter un bien pour les primo-accédants…